Au total 35 sénateurs seront élus dans les départements et 65 autres choisis par le chef de l’Etat, selon la répartition proposée par la loi adoptée par les députés.
Les discussions des députés présents pour le vote de cette loi ont pour l’essentiel concerné l’opportunité ou non de la remise en place de cette chambre législative qui avait été supprimée à
l’accession du président Wade au pouvoir, en 2000.
En l’absence de l’opposition, majoritairement contre la remise en selle du Sénat, la majorité parlementaire a défendu ce projet de loi en posant cependant la question de la ‘’position’’ que devra
occuper le futur président de cette chambre législative dans l’ordre institutionnel de l’Etat.
Cette question du ‘’qui vient avant qui, qui vient après qui’’ dans l’ordre protocolaire de l’Etat est une question qui doit être posée ‘’à un autre niveau’’, a répondu le ministre de la Justice,
M. Cheikh Tidiane Sy, qui défendait ce projet de loi au nom du gouvernement.
‘’Il me semble que cela doit faire l’objet d’une révision constitutionnelle, éventuellement’’, a fait valoir M. Sy.