Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

A la gloire de mon Père

par Akodien 19 Octobre 2007, 14:43 Opinions

Faure-Gnassimbe.jpgUn chercheur sénégalais s’insurge contre la tendance à la dévolution filiale du pouvoir en Afrique.
La tendance à la succession au pouvoir dans les familles des chefs d’Etat est en train de devenir une pratique courante en Afrique de l’Ouest, a déclaré jeudi Pr. Massaer Diallo du Club du Sahel au cours de l’atelier sous-régional de la gouvernance et de la prévention des conflits en Afrique de l’Ouest.

"Il y a une question importante qui est en train de se poser à la démocratie en Afrique de l’Ouest, c’est celle de la succession des chefs d’Etat", a affirmé le politologue sénégalais.

Selon lui, le constat est établi que les acteurs politiques au pouvoir cherchent à reproduire leur domination par la reproduction familiale du pouvoir", précisant, dans un entretien, que la tendance est suffisamment prononcée pour que la société civile n’intervienne pas.

Un atelier sous-régional consacré à la gouvernance et à la prévention des conflits réunit à Dakar depuis deux jours plusieurs experts et politlogues africains.

Professeur Diallo intervenait dans le cadre de la présentation du Protocole additionnel de 2001 de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) axée sur le thème "place et rôle dans la promotion de la démocratie et la gouvernance en Afrique de l’Ouest".

"Si rien n’empêche à un fils, un frère, un cousin, un oncle d’un président de la République de se présenter au jeu démocratique pour l’accession au pouvoir, comme cela s’est fait aux Etats-Unis entre le père et le fils Bush à quelques années d’intervalle, tout interdit par contre de succéder au pouvoir par des stratagèmes", a-t-il ajouté.

La "soumission" au processus de validation constitutionnelle est un acte de l’expression démocratique, a-t-il dit, précisant que seuls les citoyens doivent considérer s’il est bien de reconduire un régime en place.
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
commentaires

Haut de page