Sénégal: Erreurs, Fautes ou Incompétences?

O. Sonko et B.D. Faye lors de leur première sortie publique après l'élection présidentielle.

Depuis quelques jours, les réseaux sociaux sont saturés par les publications de propos et contre-propos d’experts, d’analystes et souvent de simples militants et sympathisants de la dynamique PASTEF.
De la colère, de la déception et parfois de l’incrédulité se perçoivent dans des discours portés à l’endroit de l’exécutif sénégalais. “Diomaye mooy Sonko”, avait-on l’habitude de scander lors de la présidentielle du mois de mars 2024 au Sénégal. C’est en respectant ce slogan que des tirs croisés à l’endroit du président sénégalais et de son premier ministre ont fusé sur les plate-formes au point de faire sortir le premier ministre et président des Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité de sa réserve.  

L’objet de ce lever de bouclier fait suite à la nomination de huit (8) nouveaux membres au sein du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), particulièrement le choix porté sur Bocar Ly-Tall. Les militants et sympathisants du Pastef, n’ont pas oublié les positions passées de la sociologue sous le régime de Macky Sall.
Dans cette contestation, certaines voix indexent des esprits mal fagotés au sommet de l’État qui œuvrent pour l’échec du projet ou qui cherchent à contrarier les Patriotes.

Sonko sort de sa réserve.
Devant ce brouhaha fumant qui s’échappe des réseaux et autres supports médiatiques, le Président du Pastef, Ousmane Sonko s’est adressé aux militants en rappelant aux uns et aux autres à leur responsabilité. Toutefois, cette sortie qui appelait à la confiance entre la base et ses leaders a heurté quelques inconditionnels patriotes. D’autant que d’autres responsables du parti ont jugé utile de rappeler le chemin menant au pouvoir qui a été parcouru en oubliant par endroit de mettre en avant le lourd sacrifice consenti par certains militants et sympathisants. La sortie de Ousmane Sonko a pu faire baisser la tension suite à cette nomination contestée signée par le Président Bassirou Diomaye Faye.
Cette deuxième nomination et ce deuxième couac met de l’eau dans le moulin de ceux qui prophétisaient que les leaders du Pastef étaient incapables de diriger le Sénégal. Aussi on pourrait penser que c’est une manifestation évidente de la difficulté de combattre le “système”.
 

Quoi qu’il en soit, une plaie profonde et saignante qu’il faut très vite soigner risque de gangrener le corps déjà endolori par les lacrymogènes, les matraques et les balles du régime de Macky Sall pour sauver “Le Projet”.